Paris – France 2019

GEORGES OLLINGER

An 1 du coronavirus.
Terrasser la bête pour que tourne à nouveau la roue.

Mais quelle est cette bête ? D’où vient-elle cette pandémie ? Et si elle était le fruit de notre société, de notre manière de vivre ?
De notre consommation excessive ? Et sa force n’est-elle pas notre hypermobilité ?
Et n’est-elle pas, plus simplement encore, notre dragon intérieur ?
Et ce dragon-là, gageons hélas que nous ne le tuerons jamais tout à fait.
L’Homme peut-être à la fois vainqueur du monstre et monstre lui-même.
Pourrons-nous, d’un tel constat, tirer la leçon et nous en souvenir, effrayés.
Notre drame sera-t-il toujours l’attrait d’une hypothétique croissance nous empêchant de revenir sur nos erreurs de la veille ?
Si nos égoïsmes ne s’apaisent pas, tout recommencera comme avant, et il y aura d’autres pandémies, pires encore.
Puissions-nous seulement terrasser ce dragon, le dominer, comprendre ce qui s’est passé.
Ressentir avec force la dérision du temps et la frivolité des choses matérielles.
Peut-être alors pourrons-nous vivre bien.

12 05 20, Georges Ollinger
cartésien, éternel apprenti

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